10 Novembre 2017
Plus l’on parle de liberté, plus nous sommes encombrés de codes, d’interdictions, de réglementations et d’obligations, dont se repaissent les bureaucraties au détriment de la démocratie, jusqu’à sa totale paralysie, prélude à la guerre et à l’anarchie.
Plus l’on parle de liberté, plus nous sommes enfermés dans des normes pondues par des diplômés incultes, tirant des traits méprisants sur des siècles de savoir-faire.
Plus l’on parle de liberté, plus nous sommes emportés, soûlés et perdus dans le tournis du changement permanent, dans le manège de la grande machinerie des bandits marchands, pas manchots pour nous tromper, nous subjuguer, nous illusionner.
Plus l’on parle de liberté, plus nous sommes submergés d’informations inutiles et d’images truquées ; plus le dérisoire est monté en épingle et l’essentiel noyé, dénaturé ou falsifié.
Plus l’on parle de liberté, plus la réalité est fragmentée, morcelée, pour servir les intérêts des lobbies, des partis pris, des idéologies, plus s’obscurcit ainsi la compréhension globale, plus il y a d’ignorance, et plus s’estompe l’espoir de résistance.
Bob